Après une semaine d’exposition, le public était massé dès l’ouverture des portes. La salle prise d’assaut était pleine. 180 chaises, des gens debout au fond de la salle et même des enchères prises à l’extérieur, par les fenêtres ouvertes pour l’occasion.
Les enchères n’ont pas tardé à monter, pulvérisant bien souvent les estimations.
Notons ainsi :
-12 000 € pour la frise de la danse souletine (lot 42)
-9 200 € pour la danse des sabres de Ramiro ARRUE (lot 47)
-10 200 € pour les fêtes de Bidarray par Camille de BUZON (Lot 55) record pour l’artiste
-9 800 € pour la grande toile de la Mer des Basque (lot 62)
-7 000 € pour le grand vase de Ciboure à décor de pelotari (lot 72)
-6 600 € pour le pont de Baïgorry par François-Maurice ROGANEAU (Lot 159)
-7 000 € pour le Caballero de Pablo TILLAC (Lot 162)
-13 000 € pour la Table de Benjamin GOMEZ et Lucie DANGLADE (Lot 193)
-6 500 € pour l’éventail dédicacé par Hemingway et les toreros espagnols (Lot 229)
La vente a ainsi totalisé près de 540 000 € (soit 443 775 € au marteau). Une vrai récompense pour cette si belle collection.
Le lot 68, Les pêcheurs au port a été vendu 145 800 € (frais inclus) avec enchérisseurs dans la sale. Cette superbe toile de 207 cm de large vers 1930-1940 a conquis un amateur local et conforté la cote de cet artiste emblématique de Saint-Jean-de-Luz.
Benjamin GOMEZ, architecte décorateur a exposé avec les plus grands ensembliers de l’époque Art déco comme Dufrêne et Ruhlmann en 1925. Il a su synthétisé l’esprit authentique basque et les lignes modernes de l’Art déco. L’enfilade à dessus marbre a été adjugé 7000 € et l’ensemble réalisé pour la Villa Jean d’Arc de Bayonne en 1945 comprenant une enfilade, une table, huit chaises, un lampadaire et trois table gigognes a totalisé un prix record de 23 036 € (frais inclus)
Le large public qui s’était déplacé durant les cinq jours d’exposition était bien présent et actif ce Dimanche. Les 100 acheteurs différents dans cette vente dont 75 dans la salle témoignent d’un marché soutenu avec une importante demande. De bon augure pour l’Art basque.