Benjamin GOMEZ (1885-1959) et Lucien DANGLADE

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LOT N° : 193
DESCRIPTION :
Benjamin GOMEZ (1885-1959) et Lucien DANGLADE (1891-1951) RARE ET IMPORTANTE TABLE rectangulaire de salle à manger en chêne ciré mouluré et sculpté, le plateau à quadrillage de noyer blond, piétement à deux consoles figurant des joueurs de pelote, réunis par des enroulements en fer forgé. Haut. 74 cm - Larg. 265 cm - Prof. 103 cm Provenance:... Lire la suite

ADJUGÉ 13000 €

DATE ET LIEU DE LA VENTE :
MAISON DE VENTE
8, Rue Dominique Larr 64500 SAINT-JEAN-DE-LUZ
Dimanche 03 août 2014 à 14:00

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

Benjamin GOMEZ (1885-1959) et Lucien DANGLADE (1891-1951) RARE ET IMPORTANTE TABLE rectangulaire de salle à manger en chêne ciré mouluré et sculpté, le plateau à quadrillage de noyer blond, piétement à deux consoles figurant des joueurs de pelote, réunis par des enroulements en fer forgé. Haut. 74 cm - Larg. 265 cm - Prof. 103 cm Provenance: Villa Jeanne d'Arc, 1945 Pour la Villa Jeanne d'Arc à Bayonne, Benjamin Gomez va réaliser en 1945 une salle à manger à la demande de Mr Ferret, ingénieur aux Produits chimiques de l'Adour. C'est cet ensemble complet qui est proposé ici, composé d'une table, huit chaises, un buffet, un lampadaire et trois petites tables d'appoint (lots 193 à 199), jadis couronné d'un Lever de filet sur l'Adour par Maggie Salcedo. Le goût du commanditaire se porte sur un ensemble " très basque ", et notre décorateur, parvenu à l'aboutissement de sa carrière, va lui servir avec plaisir son " Style Monumental ". Ce sera cette fois-ci l'ébéniste Edouard Garcia de Biarritz qui accompagnera Gomez, avec l'indéfectible soutien de Lucien Danglade pour la sculpture. La table semble dressée sur deux monolithes taillés à même le bloc de grands pelotaris représentant les différents jeux de pelote, abrité par un grand plateau marqueté. Celui-ci, finement bordé d'un cordon mouluré, est soutenu par les volutes d'une grande ferronnerie d'inspiration Renaissance espagnole. Ce cordon, référence à la grande heure maritime du peuple Basque, constitue le seul ornement du lampadaire dans la splendeur de sa sobriété. Les chaises solidement ancrées par la simplicité d'un tournage rainuré, dévoilent le jeu sophistiqué de leurs lignes avec la découpe du montant arrière, chantournée d'une accolade terminée en crosse. (N. G-S.)